Les études supérieures ou universitaires représentent un coût important. La collectivité en finance une partie, mais pas tout. Une partie de la facture est à la charge de l’étudiant et/ou de ses parents.
Financement grâce à une bourse ou allocation d’études
En fonction des revenus du ménage ou de vos propres revenus, il est possible de solliciter une bourse ou une allocation d’études auprès des pouvoirs publics. Elles ne doivent pas être remboursées, contrairement aux prêts.
Plus d’informations à ce sujet dans la rubrique « Bourses et aides ».
Financement grâce à un prêt
Il vous est difficile d’assumer financièrement l’intégralité des frais scolaires liés à vos études ? Et vous ne remplissez pas dans les critères pour bénéficier d’une bourse ? Alors, il vous restera à éventuellement solliciter un prêt afin de financer tout ou partie de vos études.
Contrairement à une bourse, un prêt doit être remboursé et des intérêts sont dus. Ce n’est donc pas une décision à prendre à la légère car vous démarrerez alors dans la vie active avec des dettes sur le dos.
Les études supérieures restent un bon investissement pour votre vie professionnelle future.
Qui peut vous octroyer un prêt ?
- Une autorité publique
Sous certaines conditions, vous pouvez solliciter un prêt auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En revanche, il n’est pas possible de vous tourner vers la Communauté flamande pour solliciter un prêt d’études. Via le service social de l’établissement d’enseignement supérieur, il existe peut-être des possibilités pour obtenir des prêts avantageux. Quelques fonds privés flamands offrent certaines aides aux étudiants en difficulté mais non boursiers.
Vous en trouverez un aperçu dans la rubrique « Prêts d’études » du site belgium.be.
Les prêts accordés par les pouvoirs publics présentent un avantage par rapport à ceux proposés par les banques : ils appliquent des taux d’intérêt généralement plus bas.
- Une institution financière
Certaines banques offrent des crédits qui s’adressent spécifiquement aux étudiants. Ceux-ci peuvent prendre deux formes : le prêt à tempérament ou la réserve d’argent flexible.
Dans le cas du prêt à tempérament, la banque verse une somme d’argent sur votre compte bancaire. Le contrat précisera la somme prêtée, la durée du prêt, la fréquence des échéances (souvent mensuelles), le montant des échéances, ainsi que le taux d’intérêt. Chaque mois, vous devrez rembourser une partie de cette somme à la banque, avec les intérêts. Cette formule peut convenir pour couvrir les frais en début d’année scolaire : les droits d’inscription, l’achat de livres, de matériel pédagogique, etc.
Dans le cas de la réserve d’argent flexible, la banque vous permet d'aller dans le rouge jusqu'à un montant déterminé à l'avance. À échéances fixes, vous ne paierez que les intérêts. Au terme du crédit, vous devez être remonté à zéro. Le contrat mentionnera donc la limite de la réserve, le taux d’intérêt, la fréquence des échéances et l’échéance finale pour le remboursement du crédit.
Toute personne qui a 18 ans accomplis peut prétendre à l'une ou l'autre de ces deux formules. Mais, dans la plupart des cas, le crédit sera malgré tout accordé à vos parents.
Les banques proposent parfois aux étudiants un taux d’intérêt plus avantageux que ceux des crédits « classiques », mais ce n’est pas une généralité. N’hésitez donc pas à faire jouer la concurrence. Allez voir plusieurs banques, comparez les offres, renseignez-vous sur les différents sites d’informations afin de faire le meilleur choix.
Les conseils Wikifin
- Si vous avez besoin d’un coup de pouce pour financer vos études, commencez par envisager toutes les aides possibles avant de solliciter un prêt.
- Soyez conscients qu'un prêt doit toujours être remboursé et que vous devrez payer des intérêts. Emprunter de l'argent coûte aussi de l’argent. Comparez les différentes formules de crédit avant de faire votre choix.
- Ne signez jamais un contrat de crédit que vous ne comprenez pas entièrement. Faites-vous tout expliquer avant de signer !