Vous êtes en incapacité de travail : comment vos indemnités sont-elles taxées ?
Si vous tombez malade, vous continuez d’abord à percevoir de votre employeur votre salaire habituel pendant un certain temps (salaire garanti les 30 premiers jours pour un employé et les 7 premiers jours pour un ouvrier). Par après, vous recevez une indemnité d’incapacité de travail de la mutuelle. Celle-ci sera inférieure à votre salaire habituel. Mais si votre employeur a prévu une assurance revenu garanti, celle-ci complète l’indemnité d’incapacité de travail avec une intervention en plus afin de pallier la perte de revenus.
La première année, les indemnités d’incapacité de travail sont taxables aux taux de taxation habituels (de 25 % à 50 %) mais celles-ci bénéficient automatiquement, comme tout autre revenu de remplacement, d’une réduction d’impôt. L’impôt dû sur votre indemnité est alors diminué, voire parfois annulé automatiquement.
La mutuelle prélève en principe à l’avance un précompte professionnel.
Si, par après, vous ne percevez plus d’indemnité d’incapacité de travail mais une indemnité d’invalidité, le précompte n’en est pas encore déduit à la source. Cette indemnité d’invalidité bénéficie automatiquement, comme tout autre revenu de remplacement, d’une réduction d’impôt. L’impôt dû sur votre indemnité est alors diminué, voire parfois annulé automatiquement. Tout dépend de votre situation fiscale, de votre situation personnelle, du montant…
Attention : le cumul avec d’autres revenus imposables aura un impact sur l’impôt à payer. Il faut par conséquent avoir une vue sur l’ensemble de ses revenus pour pouvoir bien calculer et anticiper son impôt.