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Dernière mise à jour

Que faire si votre santé ne vous permet pas de travailler ?

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Si vous êtes malade et n’êtes pas en état de travailler, vous devez :

  1. En informer au plus vite votre employeur. Le délai de réaction est indiqué dans votre règlement de travail.
  2. Remettre à temps votre certificat médical à votre employeur.
  3. Si votre employeur envoie un médecin-conseil, vous devez passer un contrôle médical.

À défaut, votre employeur peut refuser de payer votre salaire.

Première phase : les premiers jours

Les premiers jours de votre arrêt de travail pour maladie, vous avez droit, en tant que salarié, à un salaire garanti par votre employeur. Les conditions varient si vous êtes ouvrier ou employé.

La première phase ne s’applique pas aux indépendants.

Deuxième phase

Après cette première période, vous perdez en tant que salarié une grande partie de votre salaire. Car ce n’est plus l’employeur qui le paie, mais la mutuelle. Vous recevez alors 60 % de votre salaire brut en cas de maladie de longue durée. Attention : le montant est plafonné. L’INAMI présente les détails de ces montants sur son site internet.

Vous êtes en arrêt maladie (de longue durée) ? Demandez à votre service du personnel si votre entreprise ne dispose pas d’une « assurance revenu garanti en cas de maladie ». Cette assurance vous donne droit à un supplément de revenu qui complète le montant que vous touchez de la mutuelle. Vérifiez cela aussi si vous prenez un congé de maternité.

Songez aussi à votre assurance hospitalisation. Cette assurance couvre parfois certains coûts, même si vous n'êtes pas hospitalisé.

Si vous êtes en incapacité de travail pour une durée supérieure à 30 jours vous devez fournir à votre mutualité un certificat d’incapacité de travail, également connu sous le nom de « Document Confidentiel ». Ce certificat est généralement téléchargeable sur le site internet de votre mutualité. C’est votre médecin traitant qui doit le compléter. Il précisera une date de début et une date de fin de votre incapacité de travail. Pour plus d’informations à ce sujet, consultez le site de votre mutuelle ou votre service du personnel.

Bon à savoir

Si vous n’envoyez pas votre certificat d’incapacité de travail dans les temps à votre mutualité, c’est-à-dire avant la fin de cette première période d’incapacité, votre indemnité risque d’être diminuée.

Une femme malade dans son lit se mouche

Troisième phase

À partir de la deuxième année d’incapacité de travail suite à une maladie ou un accident, le travailleur est mis en invalidité et a droit à des revenus de remplacement.

Incapacité de travail : 3 phases

Reprise du travail

Lorsque vous reprenez le travail vous ne devez pas prévenir votre mutualité. Le versement des indemnités cessera automatiquement.

Vous voulez reprendre le travail avant la date de fin reprise sur votre certificat d’incapacité de travail ? Dans ce cas vous devez d’abord en faire la demande au médecin-conseil et fournir une attestation de reprise de travail ou du chômage dument complétée à votre mutualité.

Quelques conseils financiers en cas d’incapacité de travail de longue durée suite à une maladie ou un accident

  1. Renseignez-vous sur les conséquences pour vos revenus
    Vérifiez auprès de votre service du personnel, syndicat ou mutuelle combien de temps votre employeur payera votre salaire. En cas de maladie de longue durée, vous recevrez après un certain temps un revenu de remplacement qui sera inférieur à votre salaire mensuel. Si votre employeur a pris une assurance perte de revenus pour vous, votre perte de revenus sera compensée (en partie) par l’assurance. Vous pouvez aussi prendre cette assurance individuellement, sans passer par votre employeur.
  2. D’autres assurances peuvent procurer des revenus supplémentaires
    Peut-être avez-vous souscrit dans le passé une assurance accidents individuelle ? Vérifiez auprès de votre assureur si vous avez éventuellement droit à une allocation.
  3. Vérifiez si vous pouvez bénéficier de prestations complémentaires ou d’aide
    Les personnes ayant un handicap ont souvent droit à une aide particulière, par exemple pour faire le ménage ou le repassage. Informez-vous auprès de votre mutuelle, du CPAS de votre commune ou d’un Centre d’aide aux personnes.
  4. Vérifiez vos suppléments et votre droit à d’autres subsides
    Suite au changement de revenu, vous avez peut-être droit à des suppléments et subsides plus élevés. Vos allocations familiales peuvent peut-être être revues à la hausse ou il se peut que vous ayez droit à une bourse d'étude. Informez-vous auprès de votre mutuelle ou du CPAS.
  5. Vérifiez ce qu'il en est de votre pension
    Normalement, les périodes de maladie et d’invalidité sont totalement assimilées pour la constitution de votre pension. Contrôlez auprès de votre service du personnel, syndicat ou mutuelle si la constitution de votre pension est bien maintenue.

Sur le site de l’INAMI vous trouverez plus d’informations sur les revenus de remplacement.

Un règlement spécifique existe pour les fonctionnaires statutaires. Vous trouverez davantage d'informations à ce sujet sur http://www.fedweb.belgium.be.

Pour les indépendants, il existe également des mesures de protection en cas de maladie.